samedi 15 octobre 2011

Ironman d'Hawaii, le résumé

Maintenant que Fred est revenu au Québec et qu’il a pris un peu de repos, voici le résumé de son séjour au championnat du monde d’Ironman à Kona, Hawaii.

La semaine du Ironman était déjà commencée depuis plusieurs jours lorsque je suis débarqué sur le Big Island, le mercredi avant la course.

Cet événement n’a rien d’ordinaire, c’est le plus grand rassemblement de l’industrie du triathlon à chaque année. Sur Alii drive, rue sur laquelle se situe la ligne d’arrivée, chaque maison/condo est louée par des triathlètes ou des compagnies de sport, qui affichent leur grosses bannières sur le balcon !

Il n’est pas rare non plus de voir qu’un café est « loué » par un commanditaire pour la semaine. Ces cafés sont l’endroit parfait pour rencontrer toutes les stars du monde du triathlon. Par exemple, à ma première visite au Lava Java, j’ai fait connaissance avec le champion olympique des jeux de Pékin, l’Allemand Jan Frodeno.

Il n’y a aucun doute, c’est la grande messe du triathlon. On dit qu’une personne sur deux vient à l’Ironman d’Hawaii sans y courir ou y accompagner un compétiteur. Un événement à ne pas manquer pour les puristes. À voir la quantité incroyable d’exposants dans les rues, dévoilant les tous derniers gadgets en sport d’endurance dans le décors de cet île paradisiaque, on comprend pourquoi.

J’en ai profité pour aller dire bonjour aux gens de Louis Garneau et Argon 18, deux compagnies québécoises qui ont beaucoup d’athlètes ici. Les gens de Garneau m’ont même donné un casque. Merci beaucoup !

Je ne suis pas arrivé à temps pour participer à la Underpants run, un jogging de 1 km en sous-vêtements sur Alii-drive, une vieille tradition du Ironman, mais j’ai pu y assister comme spectateur avant d’aller nager une trentaine de minutes dans le parcours de nage en plein océan pacifique.


Le site est superbe, indescriptible. Il faut voir par soi-même. Même chose pour le célèbre Queen-K Highway, que je découvrais le lendemain sur mon vélo. J’y ai aussi couru quelque peu, un temps aux côtés du champion en titre, l’Australien Chris McCormack.

La préparation finale à la course vint très rapidement. Il y a eu le banquet d’avant course, une dernière journée de relaxation vendredi, avant de filer vers une bonne nuit de sommeil où j’ai pu dormir un bon 8 heures quand même.

La course

Au matin du départ, tout s’est bien déroulé dans la zone de transition et ma journée a réellement commencé lorsque, 5 minutes après le départ des pros, les commissaires ont dirigé les quelque 1800 coureurs amateurs dans la Baie de Kailua, où nous avons fait de la nage sur place pendant 25 minutes, cherchant le meilleur endroit pour débuter cette nage qui était chaotique avant même d’être commencée.

Soudainement, sans aucun avertissement, le célèbre coup de canon s’est fait entendre à 7h précisément. On m’avait beaucoup parlé de cette nage, à quel point les gens sont fous et comme ça ressemble à une laveuse. C’était bien vrai. À la seconde où je trouvais un peu mon rythme de nage, quelqu’un m’accrochait, brisant mon cycle de respiration, ou encore deux trois suiveurs m’accrochaient les pieds sans cesse. Sans compter les coups violents qui venaient de partout.

La situation se calmera un peu après une dizaine de minutes, mais jamais vraiment. Je sors de l’eau en 1h07 en ayant pris beaucoup de notes pour la prochaine fois !

Après une transition sans bavures, je commence l’épreuve du vélo et encore une fois, c’est le chaos ! Tout le monde est excité, ça se dépasse sans cesse. C’est un énorme peloton stressé et on est même pas sortis de la ville ! Dans toute cette folie, un commissaire me décerne une pénalité de 4 minutes pour drafting (Sillonage d’un autre athlète pour fournir moins d’effort en étant caché du vent).

Dans cette situation, les commissaires n’ont d’autres choix que de sévir un peu au hasard pour faire respecter le règlement que personne ne peut vraiment respecter tellement il y a des vélos partout. On m’avait averti, je me suis fait prendre. J’apprends…

On sort de la ville et ça ne s’arrange pas. Ici, tout le monde est fort sur le vélo. On est en début de course, tout le monde est frais, tout le monde n’en peu plus d’attendre cette fameuse épreuve et ça dépasse de partout.

Un peu pris au dépourvu, faisant de mon mieux dans tout ce trafic, j’écope d’une autre pénalité de 4 minutes !!

Sinon, le rythme est bon sur le Queen-K et ce n’est qu’à l’amorce de la section montante entre Kawahaie et Hawi que je me démarque vraiment de la plupart des cyclistes, d’autant plus que le vent de face est maintenant bien présent. Une fois à Hawi, 110 km sont complétés et je m’arrête à la tente des pénalités pour purger mes 8 minutes. J’en profite pour aller aux toilettes, manger une bonne snickers et rire un peu du belge qui libère sa haine sur le commissaire… En français !

Sur le chemin du retour vers Kona, je profite de la grande descente pour rouler à des vitesses vertigineuses en évacuant ma frustration de ces pénalités. Toujours concentré, je ne vois pas trop ce qui se passe dans la course des pros.

De retour en ville, je débarque du vélo en 4h59, pénalité incluse. J’ai poussé plus fort sur le vélo qu’au Ironman de Louisville, un bon 13 minutes de mieux si on enlève ma pénalité. C’est parti pour le marathon dans les champs de lave.

On m’a conseillé de marcher à chaque ravitaillement, ce que j’ai fait. On m’a aussi dit de courir à l’aise durant les 30 premiers km sous peine de casser totalement sur les 12 derniers, ce que j’ai fait aussi.

Je peux donc dire que j’ai fini fort sur ce parcours brûlant ou rien n’était facile et où les surprises sont nombreuses. Entre autres, le relief est moins plat qu’il n’en a l’air lorsqu’on regarde la course à la télévision. Une fois l’energy lab franchi, ça descend beaucoup jusqu’à la fin. Mais à quoi bon descendre si on a laissé toute notre énergie dans le lab ?

Heureusement, ce n’est pas mon cas et à ce que je peux voir, bien des gens sont à bout de force loin de l’arrivée. Je reste concentré et je finis avec un rythme constant en 9h31. 6e dans ma catégorie d’âge. Mission accomplie.

Je suis très satisfait de ma course en général. Si l’on oublie ces deux pénalités, je suis parvenu à produire un effort semblable à celui déployé à Louisville et ce, dans des conditions beaucoup plus extrêmes cette fois.

Un bon repos était amplement mérité et cela a commencé au banquet d’après course, où j’ai regardé de près le podium réservé aux 5 premiers de chaque tranche d’âge, mais je suis déjà très heureux de ma performance et de ma saison en général.

Le lendemain, j’ai dormi sur la plage, pris du café et j’ai pu entrer au party VIP du Ironman où j’ai fait d’intéressantes rencontres ! Mais ce qui se passe au party reste au party.

Lundi, c’était l’heure de plier bagages tranquillement et de repartir vers le Québec. Famille et amis m’attendaient à l’aéroport de Montréal mardi après-midi et j’avais plein de choses à raconter.

Toutefois, je n’aurais rien à raconter si ce n’eut été de votre soutien dans ma campagne de vente de kilomètres, qui m’a permis de vivre ce que je considère comme la plus belle expérience de ma vie d’athlète. Je l’ai déjà dit 1000 fois, j’espère vous le redire lorsque vous m’aiderez dans mes projets futurs, mais je vous le dis maintenant, sincèrement, MERCI BEAUCOUP.

Frédéric

vendredi 7 octobre 2011

Pour suivre la course


Nous y sommes, plus que quelques heures avant le coup de canon dans la Baie de Kailua-Kona.

Pour suivre la course, principalement celle des pros, rendez vous à compter de 9h30 heure de l'est sur le site http://kona.ironmanlive.com/.

C'est aussi sur ce site que vous pourrez suivre la progression de Fred.

Il prendra le départ à 10h précises, dans le "massive start" des amateurs, 1600 personnes nageant dans la même direction!

Vous n'avez qu'à aller dans la section "tracker" et choisir les hommes 18-24 ans pour y trouver le nom de Fred. Cliquez dessus et voyez ses temps à chaque points de passage de la journée (Il y en a une dizaine).

Ne manquez pas de suivre mes commentaires sur le mur de la page Facebook de Fred. Je vous tiendrai au courant de ce qui se passe en fonction des informations que je possède.

Votre travail est fait, Fred a fait le sien. Maintenant, pour lui, c'est l'heure de l'examen final.

Merci infiniment de votre support. Demain matin, le rêve devient réalité en grande partie grâce à vous.

mercredi 5 octobre 2011

Ironman 101



*J'ai repris cet article, originalement publié sur mon blogue, 10 jours avant l'Ironman de Louisville. J'ai cru qu'il serait bon de le réutiliser sur cette page avec quelques modifications pour que les partisans de Fred, qui sont moins familiers avec le triathlon puissent en apprendre un peu sur ce sport.

Bonne lecture.

David


À part le célèbre slogan swim-bike-run
, c’est quoi le triathlon ? On m’a suggéré d’expliquer un peu, en gros.

Let’s go.

Comme bien des sports d’endurance un peu bizarres, le triathlon est l’invention des californiens, qui ont commencé cette folie au milieu des années 70.

C’est toutefois aux Navy seals d’Hawaii qu’on donne le titre de vrais inventeurs de ce sport.

Alors qu’ils s’obstinaient depuis longtemps à savoir si les meilleurs athlètes d’endurance de l'île étaient les nageurs, les cyclistes ou les coureurs de fond, ils ont décidé de régler ça à la dure, en enchainant l’une après l’autre les 3 épreuves sportives les plus difficiles sur l’île, leWaikiki Roughwater Swim (3,85 km), la course cycliste Around-Oahu(180 km, normalement disputée en deux jours, et le marathon d'Honolulu (42,195 km).

Tout cela dans le même ordre que ces compétitions californiennes dont ils avaient entendu parler : swim-bike-run. Celui qui passerait la ligne d’arrivée le premier serait appelé le «Ironman». C’est aussi simple que ça.

Avec des distances ridiculement grandes qui paraissaient impossibles à l’époque, cet événement d’allure surnaturelle pris rapidement plus d’importance que les triathlons ordinaires qui se multipliaient un peu partout.

Bientôt, la compétition portant le nom Ironman deviendrait une marque de commerce qu’on allait exporter dans des endroits paradisiaques pour y tenir d’autre épreuves de même distance qui permettraient de se qualifier pour la course d’Hawaii, qui devint rapidement le championnat du monde de triathlon.

Parallèlement, des événements sur des distances plus courtes avaient lieu partout dans le monde. Une fédération internationale de triathlon vu le jour (ITU), des coupes du monde et des championnats du monde sur plusieurs distances aussi.

Jusqu’à ce qu’on veule emmener ce sport aux Jeux olympiques.

La distance « olympique » a été élaborée dans les années 1990 par l’ITU. On y a enlevé l’interdiction de «drafting» (sillonage), les cyclistes pouvaient donc rouler ensemble sans prendre de pénalités (qui, selon le Commité international olympique, ruinaient l’essence de la course) sur un circuit comportant plusieurs tours pour qu’il y ait des spectateurs intéressés...

Depuis ce temps, L’ITU et la WTC (World triathlon corporation, propriétaire de la marque Ironman) se disputent le marché mondial du triathlon.

C’est ainsi qu’on peut être champion du monde sur plusieurs distances dans des sports qui ne ressemblent pas tant que ça, mais qui ne font qu’un aux yeux du public. Comme à la boxe (IBF, WBC, IBO, WBA, etc.) ou en course automobile (F1, Nascar, Champcar, WRC, etc.).

Mais encore aujourd’hui, l’Ironman d’Hawaii reste la seule épreuve connue du grand public. C’est le Tour de France du triathlon, ce qui en fait un incontournable pour les professionnels de ce sport s’ils veulent avoir un chèque de paie intéressant pour l’année suivante.

Aujourd’hui, les quatre distances les plus utilisées en triathlon sont :

Sprint (750m de nage, 20 km de vélo, 5 km de course)

Olympique (1.5 km de nage, 40 km de vélo, 10 km de course)

Demi-Ironman (1.9 km de nage, 90 km de vélo, 21.1 km de course)

Ironman (3.8 km de nage, 180 km de vélo, 42.2 km de course)

Il y aussi beaucoup d’événements indépendants qui vont organiser des courses sur la distance Ironman sans être en droit d’utiliser cette marque de commerce. On verra alors l’appellation «Iron-distance triathlon» ou «half-Iron distance» pour un demi-ironman.

À titre d’exemple, le demi-Ironman que j’ai fait en septembre 2010, à Syracuse, était organisé par la marque Ironman.

Celui de Magog, disputé il y a 3 semaines, était offert par le triathlon du lac Memphrémagog sur la même distance, sans en avoir le label officiel. Mais ça ne change rien, c’est aussi dur!

La différence se situe au niveau de la norme organisationnelle. En participant à n’importe quel événement de la marque Ironman dans le monde, vous payez plus cher et êtes assurés d’obtenir une certaine qualité d’événement digne la marque. Ce qui n’est pas garanti dans les autres courses, bien que c’est souvent aussi bon sinon mieux. C'est du marketing.

L’Ironman du Mont-Tremblant, qui aura lieu en grande première l’an prochain, attire beaucoup plus les incrits que la « Iron-distance » du triathlon de Montréal (souvent appelé Ironman de Montréal…), qui ne pourra jamais avoir la même réputation même si elle existe depuis longtemps déjà. C’est la force de la marque, les gens veulent se faire crier «You are an Ironman !» à l’arrivée.

Certains triathlons indépendants ont tout de même de grosses réputations mondiales, comme l’Escape from Alcatraz (San Francisco) et surtout le Challenge Roth, en Allemagne, le parcours « Iron-distance » le plus rapide du monde. Le record mondial appartient à l’Allemand Andreas Raelert, 2e à Hawaii l’an dernier. Il a fait 7h41 cet été à Roth !! Surveillez-le samedi prochain!

Alors que les transitions d'un sport à l'autre en sprint et en Olympiques sont capitales, celles-ci sont moins pressantes sur les longues distances. L’intensité n’est pas la même non plus : un sprint prend environ une heure (au fond du début à la fin) alors que l’Ironman prend entre 8 et 17h (2h20 pour faire la natation, 10h30 pour le vélo et il reste 6h30 pour le marathon. Sinon, t’es pas un homme de fer, désolé).

Généralement, les catégories sont simples.

Il y a la compétition de groupe d’âge, qui regroupe la grande majorité des participants, séparés par tranches de 5 ans. C’est le cœur du sport, son côté rassembleur et communautaire, qui encourage les gens à se lancer de gros défis ou à simplement faire de l’activité physique.

Les pros (ou élites) ont une licence de coureurs professionnels et se disputent la victoire à une allure plus rapide pour des bourses beaucoup plus importantes. C’est le volet compétitif du sport, même si les meilleurs amateurs, comme Fred, ont des cadences assez impressionnantes eux aussi.

Il y a aussi les divisions pour personnes handicapées (physically challenged), qui doivent compléter l’épreuve dans les mêmes délais, en ayant toutefois du matériel adapté à leur réalité.

La plupart des triathlons regroupent ces trois catégories.

L'Ironman D'Hawaii

La petite ville de Kona est un endroit paisible durant toute l'année. Mais une fois l'an, à la première semaine d'octobre, le grand cirque du Ironman débarque, avec ses 1700 participants et leurs nombreux accompagnateurs.

Si les 3 premières éditions du Ironman ont été disputé sur le petit île voisin d'Oahu, c'est le "big island" qui accueille la course depuis maintenant 30 ans, logistique oblige.

Le parcours a quelque peu changé au fil des ans, mais depuis une quinzaine d'année, le défi est le suivant: Imaginez une nage assoiffante, un vélo interminable et un marathon dans un sauna et vous aurez une petite idée de ce qu'est le championnat du monde d'Ironman, l'épreuve d'endurance la plus célèbre du monde.

Nage: 2.4 km dans l'océan pacifique. C'est un aller-retour que les pros entreprennent 30 minutes avant les quelques 1600 amateurs qui se sont qualifiés sur l'un des 25 Ironman partout dans le monde. Ce parcours est reconnu pour sa beauté mais aussi pour sa difficulté.

Vous risquez de voir le fond et quelques beaux poissons tout au long de ce segment de la course. Par contre, vous risquez aussi de ne pas battre votre temps de nage en ces eaux, vagues et départ massif de 1600 personnes(comme dans une laveuse) ne jouant pas en votre faveur.


Vélo: 180 km dans le vent. Après avoir fait quelques virages en ville, les cyclistes quittent pour un aller-retour d'une trentaine de km sur la route Kuakini. Ils repassent ensuite dans la ville en vitesse grand V pour bientôt débuter le grand aller-retour sur le Queen-K highway, haut lieu mondial du triathlon.

C'est ici que la course de vélo commence, que les favoris vont commencer à attaquer pour creuser des écarts, que la chaleur oppressive des champs de lave, situés à 1 mètres de la route, vont commencer à déboussoler les triathlètes.

C'est surtout ici que le vent va souffler, oh oui. 40, 60 ou même 80 km/h de vent. Mais le pire, ce n'est pas sa vitesse, mais plutôt le fait qu'il arrive en rafale et peux facilement prendre les lunatiques par surprise.

Avant la fin de l'aller, il y aura la longue mais douce montée de Kawahaie jusqu'à Hawi, le village du rond-point. On dit de cette montée qu'on y a toujours le vent dans la face, année après année. Pas de cadeaux.

Viendra inévitablement la descente et le retour vers Kona dans quelques deux ou trois heures. Encore là, vent, chaleur mais aussi beaucoup de fatigue. Vers la fin du vélo, dans un Ironman, il est normal de commencer à sentir que le corps n'a plus la même vigueur après environ 6 heures d'effort.

L'objectif, à partir de ce point, est de rester le plus vigoureux possible!

Marathon

Le parcours reprend la même logique que celui de vélo. Un petit aller-retour de 10 miles où il ne se passe jamais rien, mais dans lequel les participants sauront s'ils ont de bonnes jambes de course ou non. Après être repassés à Kona, ils partiront dans les champs de lave de nouveau, courant en direction de cet endroit ou tant de rêves ont été brisés au fil des ans: The energy lab.


C'est en fait un laboratoire de panneaux solaires et autres énergies thermiques naturelles qui est situé au beau milieu des champs de lave, à quelques 15 km de Kona. On sait donc que c'est un endroit propice au stockage d'énergie, mais cela aura évidement l'effet inverse sur nos athlètes.

Ceux qui sortiront du energy lab à la même vitesse qu'ils y sont entrés peuvent se dire qu'ils sont dans une très très bonne journée. Une fois passé le rond point tant attendu, plus que 10 miles à courir.

C'est ensuite la grande solitude jusqu'à quelques 2 km de l'arrivée. Il y aura la petite côte Palini hill, au sommet duquel celui qui passe premier gagne toujours, et la descente avant de tourner à droite sur Alii-drive, devant le départ de la natation, là où tout à commencé le matin même.

Selon les fervents médias de ce sport, Alii-drive, petit chemin de type Lakeshore en bordure de mer, est un monument du sport par son côté très symbolique. C'est là que tous ces gens courageux bouclent la boucle, accomplissent ce qui leur a longtemps paru impossible, qu'ils se prouvent à eux-mêmes qu'ils n'abandonnent jamais.

"It's a finish line you need to cross to understand."

Tout ça, dans 3 jours. Êtes-vous prêts?

vendredi 30 septembre 2011

Entrevue de Frédéric avec TVA sport

Pour voir l'excellent reportage réalisé par TVA sport, qui ont rencontré Fred mercredi dernier, une semaine avant son départ pour le Big Island à Hawaii, vous n'avez qu'à cliquer ici.

Côté préparation, tout va bien pour Fred, qui a maintenant diminué la charge d'entraînement pour être bien reposé en vue du long voyage en avion et bien sûr, de l'épreuve qui terminera sa saison en beauté.

Nous ferons des mises à jour quotidiennes à partir de mercredi prochain. Il n'est pas trop tard pour acheter des kilomètres ici.

Merci encore à tous.

vendredi 23 septembre 2011

Plus que deux semaines!

Après deux bonnes semaines d'entraînement entre les deux Ironman, Fred est fin prêt pour le championnat du monde, dont le départ sera donné le samedi 8 octobre.

Inutile de vous dire qu'il a très hâte. C'est le point culminant d'une saison pleine de succès et c'est avec passion et dévouement qu'il a attaqué les dernières longues nages dans les lacs de plus en plus froids et les entraînements de vélo stationnaire tout emmitouflé dans ses vêtements chauds pour se préparer à la chaleur torride du "Big island" d'Hawaii.

Rien n'est laissé au hasard!

Tous ces efforts ont donné des résultats. Fred dit avoir maintenant retrouvé ses sensations dans les trois sports et il se considère aussi fort, sinon plus, qu'avant l'épreuve de Louisville.

Encore une bonne fin de semaine d'entraînement et il amorcera sa phase de récupération finale avant de s'envoler pour Kona le 5 octobre.

Tout cela est uniquement possible grâce à l'encouragement de chacun de vous, bien sûr!

Plusieurs kilomètres de vélo sont toujours disponibles ici. Continuez de passer le mot, tout encouragement est plus que bienvenu!

D'ici là, on vous tient à jour.

À bientôt!


jeudi 8 septembre 2011

Si boire t'essouffle, prends une InsPirAtion

Wow! Voilà une semaine que ce blogue a été créé et vos encouragements ont été très très nombreux, comme en fait foi nos tableaux à la droite de cette page!

Premièrement, nous tenons à vous remercier infiniment, chacun d'entre vous, pour vos contributions.

Tout au long de la semaine, nous avons été surpris et heureux de voir autant d'entraide en si peu de temps.

Nous avons déjà atteint un montant considérable en 7 jours et plusieurs kilomètres de vélo sont toujours à vendre. À qui la chance?! Vous pouvez les acheter en cliquant sur ce lien.

Nous avons récemment obtenu le support de la micro-brasserie Siboire, la place par excellence à Sherbrooke pour passer une bonne soirée à savourer de bonnes bières brassées sur place.

Frédéric a obtenu un montant de 400$ ainsi qu'un ensemble de vélo à l'effigie de l'entreprise, qu'il portera lors de son entrevue à TVA sport mardi prochain. Merci beaucoup!

Nous tenons aussi à souligner l'aide de Sylvain Alary, de la boutique André cycle à Longueuil, pour son support au cours des dernières années et encore une fois cette semaine.

A special thanks to George Broadwell, from Oswego, NY, for his generous contribution.

Pas besoin de vous dire que Fred est hyper motivé dans la reprise de son entraînement!

Il a repris l'entraînement vendredi dernier après quelques jours de récupération et de retour à l'école.

Avec toute votre aide, nous sommes presque en mesure de financer l'ensemble de la compétition. Nous avons encore besoin de votre appui pour les derniers km!

Vous pouvez les acheter ici.

Merci Beaucoup

jeudi 1 septembre 2011

Fred s'en va à Kona, faites partie de l'équipe!

(english version follows below)

L'Ironman de Louisville avait lieu dimanche le 28 août dernier dans l'état du Kentucky.

Pour Frédéric, cette épreuve représentait l'étape ultime d'un été de triathlon à temps plein précédé de plusieurs années de dévouement aux sports d'endurance.

Dès le départ, à 7h le matin, Frédéric n'a pas chômé en enchaînant une natation de 3,8 km en 1h01, un vélo de 180 km en 5h03 et un marathon de 42,2 km en 3h11.

Il a terminé son tout premier Ironman en un temps de 9h24 pour ainsi se mériter la première place chez les 18-24 ans et même le 10e rang au classement général sur près de 2400 participants.

Sa victoire dans son groupe d'âge lui a permis d'obtenir sa qualification pour la plus célèbre épreuve d'endurance au monde, l'Ironman d'Hawaii, championnat du monde de la discipline, qui se tiendra le 8 octobre prochain dans la ville de Kona.

Bien sûr, la participation à cet événement nécessite des fonds que nous devons recueillir rapidement car le départ est dans cinq semaines.

L'objectif est de recueillir une somme de 3000 dollars, ce qui permettrait à Frédéric de couvrir l'ensemble de ses dépenses et de se concentrer sur sa préparation finale.

Si vous désirez aider Frédéric, vous pouvez acheter chacun des kilomètres de ce Ironman, il y en a 226, aux prix suivants:

- Natation: 4 km au coût de 10$ chacun (Tous vendus, merci!)
- Vélo: 180 km au coût de 10$ chacun
- Course à pieds: 42 km au coût de 15$ chacun (Tous vendus, merci!)

Nous avons penser charger moins cher pour les kilomètres de nage et de vélo et plus cher pour ceux du marathon, car cet épreuve arrive en fin de course et Frédéric aura besoin de tout votre support ;)

Il est aussi possible de faire des dons d'un montant de votre choix. Toutes ces transactions peuvent être faites sur la page Paypal que nous avons créée pour accumuler vos encouragements monétaires. Vous n'avez qu'à cliquer sur les liens ci-dessous.

Le premier est pour l'achat de kilomètres de vélo (le reste est tout vendu) et le second pour les dons.

Kilomètres/kilometres

























Dons/Donations









Le tout se fait en transaction sécurisée par carte de crédit.
En achetant un kilomètre ou en faisant un don, vous figurerez au tableau des kilomètres vendus ou dans celui des dons, qui apparaissent à la droite de ce texte.

Merci à l'avance de participer au rêve de Frédéric, nous comptons sur vous!

Mon nom est David Maltais, je me chargerai de vous tenir à jour tout au long de l'aventure de Frédéric à Hawaii, que vous pouvez aussi suivre en cliquant "j'aime" sur sa page Facebook.

Merci et à bientôt!

English version

Ironman Louisville was taking place on Sunday august 28 in the state of Kentucky.

For Frédéric, this race represented the ultimate goal of a summer as a full time triathlete and many seasons of dedication in various endurance sports.

Right from the start at 7 a.m., Frédéric attacked hard to complete a 3.8 km (2.4 miles) swim in 1h01, ride 180 km (112 miles) in a bike time of 5h03 and a marathon of 42.2 km (26.2 miles) in 3h11.

He finished his first Ironman in a time of 9h24, which was fast enough to claim the victory in the 18-24 years division and even the 10th place in the overall standings on over 2400 starters.

His victory in his age group earned him a spot for the most famous endurance sports event in the world, the Ironman Hawaii, which is the world championship of the discipline. It will be held on october 8 this year in the town of Kona.

Entering this event requires funds that we need to find soon, the start being in five weeks away from now.

The goal is to raise 3000 dollars. This money would cover all of Frédéric’s expenses and let him focus on his final preparation for a good performance in Hawaii.

If you wish to help Frédéric, you can buy all the kilometers of this Ironman, there are 226, at the following prices :

- Swim: 4 km, 10$ each (sold out, thank you!)
- Bike: 180 km, 10$ each
- Run : 42 km, 15$ each (sold out, thank you!)

We thought about selling the swim and bike km at a lower price than for the marathon, because this portion comes in the end of the race and Frédéric will need all your support ;)

You can also make donations with the amount of your choice. All these transactions can be made on the paypal page than we’ve created to accumulate your monetary cheerings. You just have to click on the buttons featured in both languages in the middle of the french text.

The first is to buy a kilometer off bike (other sports are already sold out) and the second to make a donation.

These are all secured transactions by credit card.

By making a donation or buying a kilometer, you will have your name on the kilometers board or on the donations board that appear on the right of this text.

Thank you in advance for participating into Frédéric’s dream, we count on you !

My name is David Maltais, I will keep you updated all the way trough Fred’s adventure in Hawaii, that will also be able to follow by clicking "like" on his Facebook page.

Thank you and see you soon !